
Lu pour le compte du PAI, Benzos de Noël Boudou est un thriller psychologique. Derrière une couverture qui affiche tous les codes du thriller, se cache un auteur que je ne connaissais pas.
Benzos pour Benzodiazépines. Nick les avale sans cesse. Moralité, l’insomnie, la mémoire en fuite, sa vie a une fâcheuse tendance à se mélanger. Nick se cherche. Ses pensées s’emmêlent. Le lecteur aussi. La lecture se fait oppressante.
Une première moitié assez crue, que j’ai tout d’abord pensé dérangeante mais qui au bout du compte s’insère convenablement dans le récit. La seconde, on a déjà versé dans le monde de Nick. Une histoire où tout semble se répéter, à la lisière de la folie.
Les chapitres courts font naitre une tension véritable. Les personnages sont restreints. Juste suffisant pour donner corps au déséquilibre de Nick. Il est en crise. Entre alcool et cachetons, trouver la différence entre le vrai et le faux, entre la présence ou l’absence de son épouse Chloé, entre le caractère des amis fidèles ou les meilleurs ennemis du monde que sont Pierre et Catherine, Noël déstabilise son lecteur.
L’histoire a une particularité répétitive. Très rapidement, tout autour de Nick suscite le trouble. Le thriller prend des tournures quasi malsaines, menaçantes. L’ivresse du personnage gagne le lecteur.
Les éditions Taurnada ont eu le nez fin. Pour ce qui est du Prix des Auteurs Inconnus, j’avoue que Benzos m’a séduit, entrainé rapidement dans l’univers de Nick, jusqu’à une fin que je n’avais pas vu venir. Bref, un excellent choix.
éditions Taurnada
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Une bien chouette chronique pour un roman que j’ai beaucoup aimé même s’il m’a manqué un peu de lumière
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Jolie chronique, j’avais beaucoup aimé !
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