Nice, 2 époques, une histoire de famille, un enlèvement d’enfant, un magnat, fier de son nom et de son pouvoir. Voilà le cadre de ce second roman. Sans doute un des plus compliqués à écrire, surtout quand on s’attaque à un ouvrage épais. Sébastien a relevé le gant et nous offre un vrai thriller, agréable à lire, un bouquin qu’on ne lâche pas.
Ce second roman est une belle réussite. Pas d’artifice. De l’efficacité. Aucun temps mort ! Les personnages principaux sont taillés et aptes à aller à la rupture. Les secondaires ont un relief de vieux film. Jo le fidèle, Estelle, Lise, Jacques Belleville le flic à la retraite le lecteur est promené d’une époque à l’autre.
2018, Anthony Delcourt n’est que le gendre du patriarche Claude Cerrutti. Pourtant c’est bien son fils, Maxime, qui a été enlevé. Mais c’est bien au clan que l’on s’attaque.
1986, trente ans plus tôt l’assassinat d’une famille au complet, enfants compris, sur Saint-Paul-de-Vence.
Police, médias, tout ce monde se met en branle, à la recherche de Maxime. Mais les secrets de famille, l’influence, les magouilles tout cela laisse des traces. L’héritage, les envieux, les regrets tout a un prix.
Sébastien met Nice, un lieu qu’il connait et visiblement affectionne en fond d’écran . Le scénario digne est d’un film des années 70/80. Preuve en est, le clin d’œil à Bébel. De facture classique, intelligent, ce roman est extrêmement agréable à lire jusqu’à une fin gorgée de rebondissements.
Prenez la bonne décision, au bon moment. Profitez de l’été pour plonger dans Les yeux bleus.
Editions Hugo Poche
Il passe beaucoup, je suis vraiment tentée !
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Un agréable moment et une fin bien menée
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