Pas de super flics, mais un professeur de psychologie, Dylan Reinhart, spécialiste des « comportements déviants », son mari Tracy et une inspectrice Elizabeth Needham.
Needham vient chercher Reinhart alors qu’elle enquête sur des meurtres perpétrés par le « dealer ». Pas de lien logique, si ce n’est une carte provenant du même jeu, disposée sur chaque victime. Aucun défunt ne se révèle innocent. Contre toute attente, alors que le tueur communique avec Dylan , Needham, trouvera de l’aide en la personne de Tracy, qui se bat avec Dylan pour mener à bien leur projet d’adoption.
Patterson et Roughan livre un roman qui roule. Agréable à lire, cadré et efficace. Des chapitres sont très courts qui confère une lecture rapide dans un style simple. Un vrai thriller de vacances. Le suspense monte. Comme d’habitude, avec la Patterson Cie, cette fois associée à la plume de Roughan tout semble maitrisé, calé pour ne pas dire markété. Et si cette fois-ci les références américaines sont nombreuses (chansons ou personnages) ce qui donne une lecture moins consensuelle que d’accoutumée, si les thèmes évoqués, tournent autour de la corruption, de la politique, et des petits secrets enfouis, (un poil convenu, osons le dire), il m’a paru dans tout cela , un manque cruel de profondeur.
Mais ne nous trompons pas, je deviens exigeant. Jeu de Massacre, pris pour ce qu’il est reste un bon thriller, équilibré et vif.
Editions l’Archipel